En flamenco, les palos sont les différents styles ou formes musicales qui structurent le chant, le toucher et la danse. Chaque bâton a son propre rythme (compas), mode mélodique, structure lyrique, et souvent une charge émotionnelle ou une origine géographique spécifique.
Depuis le tablao flamenco el Cardenal, tous nos spectacles programment quotidiennement une sélection de chacun d'eux tout au long de la nuit.
C'est le chant jondo par excellence, un cri déchiré et tragique qui fait allusion à la plainte, aux pleurs et à la douleur.
Cante dramático y profundo del grupo de las tonás, de difícil ejecución, se interpreta “a capela” con el único acompañamiento del compás que hace el martillo sobre el yunque.
Originaire de Cadix, c'est l'un des styles les plus anciens et de la plus grande tradition flamande. La danse, pleine de rythme et lumineuse, fait honneur à son nom : les joies. Son accompagnement du caractéristique "tirititran, tran, tran, ..." le rend parfaitement reconnaissable. L'exécution de la danse se compose formellement d'une structure plus ou moins fixe d'éléments : entrée, promenade, silence, la brosse (réservée au zapateado), pour conclure par un desplante ou une sortie par chufla.
Le Tarante est le seul bâton d'origine minière dansante. Il est apparenté au Fandango et son exécution a de grandes possibilités rythmiques. De caractère mélancolique et sentimental, c'est la très personnelle Carmen Amaya, vers les années 40 du XXe siècle qui l'a popularisé, réussissant à en extraire sa plus grande expression artistique. La danse de Tarantes est généralement incluse dans tous les répertoires des grandes danseuses, en raison de sa capacité à transmettre l'émotion et le lutin du flamenco.
C'est l'un des palos les plus riches du flamenco, peut-être le plus polyvalent et aux plus grandes nuances mélodiques. C'est une danse solennelle, où le sentiment passe au premier plan, avec des mouvements majestueux, où les bras, les ondulations des hanches et les cassures de taille prennent une importance expressive vitale. L'augmentation progressive de la vitesse et de la complexité du zapateado dans la partie centrale de la danse est l'un de ses éléments structurels.